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Trekking Ouzbékistan, Les Monts Célestes de l’Asie Centrale.

Vous avez dèja entendu parler d’une fameuse voyageuse suisse qui s’appelait Ella Maillart ?

En 1932, elle parcourut en compagnie de deux couples d’amis Russes, l’immensité du désert de Kizilkoum, jusqu’aux Monts Célestes de Tyan Shan. Ce voyage d’aventure en Asie centrale lui inspira un récit, intitulé des Monts Célestes aux sables rouges, dans lequel elle décrit fort bien son voyage en Ouzbékistan.

Aujourd’hui,  je vous  emmène, à travers ce petit reportage  dans les montagnes Ouzbèkes, sur  les traces d’ Ella Maillart.

randonnée dans l'Hérault

L’Ouzbékistan et ses montagnes sont en quelque sorte les prémices de la grande chaine de l’Himalaya et en particulier du proche massif du Pamir. Géographiquement les montagnes méconnues de l’Ouzbékistan font partie du système montagneux Pamir-Alaï.
Les principales chaînes montagneuses du pays sont les monts de Tyan-shan, les montagnes de Nour-Ata, le massif de Zérafshan ou encore les Monts de Chimyan.

Trekking dans le sud du pays

La chaîne des Monts Hissar située au sud est la plus élevée du pays, elle est dominée par le pic Khazret Sultan , qui culmine à 4643 mètres d’altitude. Actuellement, de par sa situation frontalière avec le Tadjikistan et les tensions géopolitiques de la région, cette zone montagneuse reste difficile d’accès aux trekkeurs et alpinistes.

Trekking dans le nord

Au nord-est du pays se détache également le parc national de Ugam-Chatka, qui abrite de beaux sommets élancés, tel que le Besthor qui s’élève à 4299 m ou encore le Mont Adelung qui du haut de ses 4301 m est le point culminant du district de Tachken. Autour du magnifique lac de Charvak se trouve une des zones de randonnées et de treks parmi les plus populaires en Ouzbekistan, avec notamment le sommet du Chimgon 3309 m.

Randonnées, escalades, hauts sommets et air pur, venez découvrir Yanguiabab, notre « Chamonix » local.

Je vous amène également plus au sud , à 100km de Tachken dans la ville de Yanguiabad, qui est un peu notre « chamonix » local. Cette ville paisible et verte située à 1300m dans le massif de Thian Shan s’est transformée en un centre de villégiature été comme hiver. L’architecture issue de la présence de colons allemands, présents sous l’aire soviétique pour l’exploitation des mines d’argent et d’uranium, donne à Yanguiabab des airs de station de montagne européenne.
De nombreuses balades plus ou moins sportives partent vers les crêtes du Chakhteur ou vers le pic du Babaïtag à 3500 m, de quoi ravir les randonneurs les plus exigeants. Avec ces paysages grandioses de hautes montagnes, ces glaciers scintillants, nul doute que l’Ouzbékistan est aussi un pays montagneux, s’intégrant pleinement dans la chaine des monts Alaï -Pamir.

Mon pays s’ouvre progressivement au tourisme de randonnée et de montagne et j’espère que l’engouement grandissant pour cette région de la « route de la soie » vous incite vous aussi à visiter l’ Ouzbékistan prochainement.
Pour l’instant les treks et randonnées que j’organise en Ouzbékistan, se déroulent essentiellement dans le massif de Nour-Ata.

La préservation de la nature.

C’est là aussi une région d’un grande beauté où la nature a été préservée et protégée depuis fort longtemps. A titre d’exemple on peut citer la réserve naturelle de Hayot, un des héritages de la période soviétique qu’a connu le pays. Elle est pour moi un fort bel exemple de l’écologie dans mon pays et de la prise en compte de nos richesses naturelles.

A Hayot on protège en particulier le mouflon d’Asie, appelé également Argali de Marco Polo, une espèce spécifique présente dans toute l’Asie centrale. Un des plus gros mouflons pouvant peser jusqu’à 130 kilos et qui vit jusqu’à des altitudes élevées, parfois jusqu’à 5000 m.

Dans les montagnes de Nour-Ata se trouvent également le site des gorges de Sharmych Saï. C’est un endroit connu pour ces nombreuses gravures et peintures rupestres. On en comptabilise près de 4000 réparties sur les parois du canyon.
Représentations d’animaux, de guerriers ou encore de sorciers, c’est une véritable galerie d’art rupestre à « ciel ouvert », qu’il faut mettre dans le programme d’un voyage en Ouzbékistan.

Enfin je ne pouvais pas vous parler des montagnes ouzbèkes sans vous parler de leurs habitants. Du temps de l’URSS, les massifs d’Ouzbékistan n’ont guère suscité l’intérêt du régime soviétique. A cette époque la production agricole et collectiviste c’est développée dans les plaines. Avec autorité les soviétiques ont vidé les montagnes de leurs habitants, afin d’alimenter le bataillon de main d’œuvre nécessaire notamment pour la culture du coton.  Avec l’effondrement soviétique  un certain retour à la montagne a été opéré. Aujourd’hui on assiste  à un renouveau des activités d’élevage traditionnel. On assiste aussi à l’arrivée de population pauvre des villes,  migration renforcée depuis une décennie par les crises économiques.

Le karabair ouzbek, une des races les plus anciennes d’Asie Centrale.

Les villages et hameaux revivent petit à petit. A la bonne saison les animaux gagnent les yaylov (alpages) et les habitants nous accueillent pour les étapes intermédiaires de nos treks. Plus haut en altitude nous montons des campements et cette toute nouvelle activité touristique dans les montagnes Ouzbèkes, participe de façon durable et solidaire à l’économie de ces massifs.

N’attendez plus, partez en trekking ouzbekistan sur les traces de Ella Maillart parcourir les montagnes célestes !